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Strasbourg expérimente un congé pour la ménopause : Une avancée majeure pour les femmes
Résumé
Depuis septembre 2024, Strasbourg lance une expérimentation novatrice : un congé de santé gynécologique qui comprend les difficultés rencontrées durant la ménopause, un sujet souvent tabou. Ce congé, le premier en France, offre aux agentes un maximum de 13 jours d’absence spécifique par an, avec un maximum de trois jours consécutifs, permettant ainsi une meilleure gestion de leur santé sans avoir recours à des congés traditionnels. Cette initiative souhaite améliorer la qualité de vie des salariées en leur proposant un rythme adapté à leurs besoins, tout en ouvrant la voie à une reconnaissance des impacts de la ménopause sur la vie professionnelle.
L’initiative soulève des questions sur la possibilité d’un droit au congé pour toutes les femmes si les résultats s’avèrent positifs, bien que certains craignent qu’elle n’entrave l’embauche des femmes de plus de 45 ans. Quoi qu’il en soit, Strasbourg marque un tournant important en intégrant une réalité biologique souvent ignorée, ce qui pourrait inspirer d’autres collectivités et entreprises sur le bien-être au travail, voire conduire à une future législation nationale.
