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« Se taire, c’est être complice » : avec le procès Le Scouarnec, la fin de l’omerta dans le monde médical ?
L’Ordre des médecins affiche désormais une "tolérance zéro" face aux violences sexuelles perpétrées par des médecins, en se constituant partie civile dans l’affaire Le Scouarnec. L’ancien chirurgien est accusé d’avoir violé et agressé sexuellement près de 300 victimes au cours de sa carrière, malgré un passé de condamnation en 2005 pour possession d’images pédopornographiques. Le procès commence le 24 février devant la Cour criminelle du Morbihan. Cependant, le premier jour de l’audience, plusieurs syndicats et associations de médecins manifestent leur mécontentement, affirmant que la décision de l’Ordre de se constituer partie civile est "illégitime et irresponsable", et même "insultante" en raison de son inaction depuis 2006. Ils prévoient de se rassembler devant le tribunal de Vannes et au siège du Conseil national de l’Ordre des médecins à Paris, pour exprimer leur désapprobation quant à la réponse de l’Ordre face à ces abus.
Résumé : Le Conseil de l’Ordre des médecins vise une "tolérance zéro" envers les violences sexuelles des médecins, se constituant partie civile dans l’affaire Le Scouarnec, où un ancien chirurgien est accusé d’avoir agressé près de 300 victimes. Malgré cela, plusieurs syndicats de médecins s’opposent à la démarche, la qualifiant d’"illégitime" et "insultante" en raison de l’inaction de l’Ordre depuis 2006. Des manifestations sont prévues devant le tribunal et le siège du Conseil à Paris.