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Paris : trois espèces de moules rares découvertes dans la Seine, un « bon signal » pour la qualité de l’eau
Dans le centre de Paris, Vincent Prié, expert en mollusques et directeur de projets au laboratoire Spygen, s’attendait à peu de choses lors de ses recherches. En France, il existe 45 espèces de moules d’eau douce, et l’équipe s’attendait à en trouver seulement deux ou trois espèces tolérantes dans la Seine. À sa grande surprise, il a identifié 20 espèces de moules d’eau douce dans cette zone fortement urbanisée. Parmi ces espèces, trois se distinguent par leur rareté et leur sensibilité à la pollution : la mulette épaisse, la mulette des rivières et l’anodonte comprimée. Ces découvertes soulignent l’importance de préserver ces mollusques, qui peuvent servir d’indicateurs de la santé environnementale de leurs habitats. Leur présence dans un milieu aussi aménagé révèle la résilience de la biodiversité, même en milieu urbain, et appelle à une réflexion sur la gestion écologique de ces espaces.
Résumé de 200 mots :
Vincent Prié, expert en mollusques, a mené une recherche sur la biodiversité à Paris et s’attendait initialement à découvrir peu d’espèces de moules d’eau douce dans la Seine. En France, il y a 45 espèces de moules d’eau douce et l’équipe pensait en trouver seulement deux ou trois parmi les plus tolérantes à la pollution. Contre toute attente, ils ont découvert 20 espèces dans cet environnement fortement anthropisé. Parmi elles, trois espèces sont particulièrement rares et vulnérables à la pollution : la mulette épaisse, la mulette des rivières et l’anodonte comprimée. Cette trouvaille souligne l’importance de la conservation de ces mollusques, qui peuvent servir de bio-indicateurs pour évaluer la qualité de l’eau et la santé écologique de leur environnement. La présence de ces mollusques dans un cadre urbain met en lumière la résilience de la biodiversité et l’urgence d’adopter des stratégies de gestion écologique efficaces pour protéger ces espèces précieuses.