« Les universités expriment leurs inquiétudes face à une réduction prévue des dotations et à une dépense supplémentaire incontournable d’environ 500 millions d’euros »

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« On a une dépense supplémentaire forcée d’environ 500 millions d’euros » : les universités inquiètes de la baisse attendue des dotations

Les dirigeants d’universités françaises expriment de vives inquiétudes face à une réduction de leur budget prévue pour 2025, demandant une augmentation de financement « bien au-delà des 100 millions » d’euros déjà promis. Lors d’une conférence de presse, ils ont averti que sans des financements supplémentaires, ils pourraient être contraints de fermer des antennes universitaires ou même des établissements. Dean Lewis, président de l’université de Bordeaux, a souligné qu’environ 500 millions d’euros de dépenses supplémentaires étaient nécessaires, dont deux tiers sont liés aux charges salariales. Bien que le ministre de l’Enseignement supérieur ait proposé un amendement au Sénat pour 100 millions d’euros, il reste 240 millions à financer, représentant environ 3 000 postes. Virginie Dupont, présidente par intérim de France Universités, a également mis en garde contre une possible réduction de la capacité d’accueil dans les facultés, soulignant que les augmentations budgétaires des dix dernières années n’ont pas suivi l’augmentation du nombre d’étudiants. En réponse, le ministère de l’Enseignement supérieur a affirmé que son projet de budget de 26,7 milliards d’euros pour 2025 préserve la recherche et les universités, avec une augmentation de près de 200 millions d’euros.

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