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Les filles issues des quartiers et des campagnes se sentent moins soutenues que les autres
Résumé :
Le 11 octobre, lors de la Journée internationale des filles, l’association Capital Filles a présenté son premier baromètre de confiance, réalisé avec l’institut Occurrence. L’étude, qui interroge 405 jeunes femmes, révèle que 64 % d’entre elles ne se sentent pas soutenues par leur entourage. Ce sentiment est particulièrement marqué chez les jeunes filles vivant en banlieue (44 %). Celles qui se sentent soutenues se montrent généralement plus confiantes dans leur vie actuelle (80 % contre 51 %) et leur avenir (78 % contre 55 %). De plus, elles s’engagent davantage dans des causes sociétales. Seulement 34 % des jeunes filles se sentent toutefois optimistes quant à l’avenir du monde, reflétant un climat général de pessimisme. Elizabeth Tchoungui, présidente de Capital Filles, souligne l’importance d’entendre ces voix souvent ignorées et appelle à un soutien collectif pour ces jeunes femmes, qu’il s’agisse de familles, d’éducateurs ou d’acteurs publics et privés. En 2024, l’association a accompagné 1 477 filles et organisé des ateliers pour sensibiliser 7 500 lycéennes à l’égalité des genres et à la diversité des métiers.

