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« Je ne compte plus les blagues sur ma couleur de peau ou mes cheveux » : à l’université, le difficile signalement du racisme
L’université, miroir de la société, n’échappe pas au racisme et aux autres discriminations. Naïma, étudiante en droit, s’interroge sur l’impact des récents événements, dont la suspension d’un enseignant pour propos racistes à l’université Panthéon Sorbonne. Depuis 2019, les universités ont mis en place des dispositifs pour signaler les discriminations, mais les statistiques montrent un faible taux de signalements, notamment pour le racisme (12,5%). Les étudiants sont souvent réticents à faire part de leurs expériences pour diverses raisons, notamment la peur de représailles.
Des témoignages, comme ceux d’Aissa et Lin, illustrent des formes plus subtiles de racisme, souvent sous couvert d’humour. Le racisme est souvent minimisé, parfois par ceux qui en sont victimes, ce qui complique sa reconnaissance. Les discriminations touchent particulièrement les étudiants perçus comme noirs, indiens ou maghrébins. Malgré l’instauration de dispositifs de signalement après la vague #MeToo, le racisme reste en retrait dans les politiques d’égalité. Les universités commencent à prendre conscience de ces enjeux, mais des efforts restent à faire pour renforcer la confiance dans les mécanismes de soutien aux victimes et pour une gestion plus adéquate des discriminations.
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