Le doctorat : une période favorable aux violences sexistes et sexuelles, d’après un rapport

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Le doctorat, une période propice aux violences sexistes et sexuelles, selon un rapport

Un rapport récent de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur révèle que le doctorat est un contexte propice aux violences sexistes et sexuelles, avec 56,2 % des femmes et 70,3 % des personnes non-binaires signalant ces incidents, en comparaison à 42,7 % des hommes. Les laboratoires, où travaillent principalement les doctorants, sont les principaux lieux de ces violences, avec près d’un quart des participants rapportant avoir subi ou été témoins d’attitudes inappropriées, telles que le harcèlement et la discrimination. Les comportements les plus observés incluent des actes sexistes (17,3 %), des outrages (15,7 %), des discriminations (11,1 %) et du harcèlement sexuel (8,1 %). Les femmes et les minorités de genre se disent particulièrement vulnérables, particulièrement dans les recherches de terrain et lors de congrès académiques. De plus, 50,8 % des répondants estiment que la place des femmes est souvent remise en question, et 80,4 % trouvent qu’il est difficile d’être mère pendant un doctorat. L’observatoire souligne le manque de mesures institutionnelles adaptées et un faible signalement des incidents, incitant à mettre en place des recommandations pour mieux protéger les individus concernés.

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