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« J’ai envie que mon métier soit mon arme pour militer » : les jeunes diplômés de plus en plus exigeants avec leurs recruteurs
Lucie Boutez, espoir de la génération Z et étudiante en fin de cursus à Sciences Po, exprime une exigence claire : elle refuse toute opportunité professionnelle dépourvue d’engagement social ou écologique. Pour elle et ses pairs, choisir un employeur ne se limite pas à des considérations de salaire. Au contraire, la quête de sens, d’épanouissement et d’horizontalité dans les organisations est primordiale. Les jeunes diplômés modernes privilégient une culture d’entreprise qui soutient leurs valeurs, favorise la flexibilité horaire et leur permet de mener un travail en phase avec leur éthique. Élodie Gentina, professeure, souligne que les nouvelles générations favorisent un rapport affectif avec leur travail, et que leur fidélisation ne dépend pas uniquement de la rémunération mais aussi de l’expérience et des valeurs partagées.
Les jeunes recherchent des environnements où ils peuvent se sentir libres d’exprimer leurs opinions, en opposition aux anciennes pratiques hiérarchiques. Selon Hervé Baron, l’autorité est désormais perçue à travers la légitimité des compétences, indépendamment du statut hiérarchique. Ainsi, avec la montée de ces attentes nouvelles, les entreprises doivent s’adapter pour attirer et retenir les talents de la génération actuelle.
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