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Dans la course à l’IA, des machines françaises parmi les plus puissantes au monde
À travers la baie vitrée du couloir des visiteurs, le supercalculateur Jean-Zay, bien que camouflé dans un environnement semblable à celui d’un data center classique, représente une avancée technologique majeure. Situé sur le campus de l’université Paris-Saclay à Orsay, cet espace de 300 m² abrite des serveurs, des armoires électriques et des câbles, donnant l’apparence d’un lieu ordinaire. Néanmoins, Jean-Zay est l’un des vingt supercalculateurs les plus puissants au monde, appartenant à l’Idris, l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique sous le CNRS. Son nom rend hommage à l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean Zay, qui a été exécuté par la Milice de Vichy. Sa capacité de calcul remarquable, atteignant 126 millions de milliards d’opérations par seconde, le positionne comme un outil indispensable pour la recherche française, particulièrement dans le contexte actuel de développement intensif de l’intelligence artificielle. Jean-Zay incarne ainsi un atout essentiel pour l’avenir scientifique et technologique de la France.
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Dans la compétition mondiale de l’IA, la France se distingue avec des machines parmi les plus puissantes.
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