« À mon époque, ce n’était pas encore une réalité » : l’essor des cérémonies de remise de diplômes à l’américaine

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« À mon époque, ça n’existait pas » : le boom des remises de diplôme à l’américaine

Le 23 janvier, environ 80 étudiants de la faculté de pharmacie de Paris célèbrent leur remise de diplômes, vêtus de toges et de toques emblématiques. Parmi eux, Julia Danese et Manon Angel discutent de la position du pompon sur leur coiffe, ajoutant une touche d’humour à l’événement. Dans l’amphithéâtre Moissan, familles et amis prennent des photos tandis que les professeurs dignifient la cérémonie par leur présence. Cet événement, traditionnellement réservé aux doctorats, s’est élargi pour inclure divers diplômes, tels que le BTS et les licences professionnelles. Jean-Louis Beaudeux, doyen de la faculté, souligne l’importance symbolique de ces cérémonies. Leur popularité croissante est également un véritable atout marketing pour les établissements, suscitant fierté et appartenance chez les diplômés et leurs familles. Alain Cariou, vice-doyen, évoque une prise de conscience sur l’importance de rendre ces moments solennels. Les cérémonies, bien qu’elles aient perdu en popularité après Mai 68, connaissent un renouveau, mêlant tradition et modernité. Les facultés, avec des budgets serrés, cherchent des partenariats pour financer ces célébrations, essentielles pour créer un souvenir mémorable en famille.

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