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Parcoursup : comment s’y retrouver dans la jungle des écoles privées
En 2024, près d’un étudiant sur quatre était inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur privé en France, avec une augmentation significative de 13 % dans les années 1990 à plus de 26 % à la rentrée 2022. Cependant, la diversité des statuts de ces établissements engendre une confusion quant à la qualité des formations proposées. Pour aider les étudiants et leurs familles, le ministère de l’Enseignement supérieur a introduit en 2019 un label visuel, « Contrôlé par l’État », qui identifie les formations accréditées, qu’elles soient publiques ou privées.
Le système de labels comprend divers niveaux de reconnaissance. La reconnaissance par l’État est le premier pas pour les écoles privées, suivie par l’accréditation qui permet de délivrer des diplômes nationaux (licences, masters). Ensuite, le label de certification valide les formations par rapport à des compétences professionnelles, tandis que le visa, accordé pour des diplômes spécifiques, garantit une évaluation rigoureuse de la formation. Enfin, le grade universitaire, délivré pour l’excellence académique, constitue le plus haut niveau de reconnaissance.
Il est aussi crucial d’analyser d’autres critères tels que l’offre de stages et les taux d’insertion professionnelle des diplômés avant de choisir un établissement, surtout face aux frais élevés des écoles privées.
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