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« Sans aménagement, en L3 j’étais épuisé » : la lente inclusion des étudiants souffrant de handicap dans l’enseignement supérieur
Le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé des mesures pour améliorer l’accès aux bourses pour les étudiants en situation de handicap. Il désignera également cinq universités pilotes pour devenir des modèles d’inclusion. Selon Nicolas Forget de l’association Handisup Nantes, l’intérêt et l’accompagnement des étudiants handicapés s’intensifient. Bien que les étudiants en situation de handicap soient de plus en plus nombreux à poursuivre des études, comme en témoigne une augmentation de 700 % depuis 2005, les objectifs de la loi de 2005 sur l’égalité des droits ne sont pas encore atteints. Les améliorations dans l’enseignement supérieur, comme la nomination de référents handicap et des aménagements pédagogiques, sont notables, mais des défis restent. Chloé, étudiante en médecine, évoque des progrès dans l’accueil, tout en notant une focalisation excessive sur les handicaps moteurs au détriment des handicaps invisibles. Vincent, ayant un trouble du spectre autistique, illustre les difficultés d’accès et d’adaptation en milieu universitaire, soulignant des problèmes de logistique et d’égalité de traitement. La diversité des réponses institutionnelles et l’importance d’une politique d’accessibilité adaptée sont essentielles pour la réussite des étudiants concernés.
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« Sans accompagnement, j’étais épuisé en L3 » : la transition progressive des étudiants en situation de handicap vers l’enseignement supérieur.
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