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« Ça a une saveur particulière » : la débrouille des étudiants ultramarins pour fêter Noël loin de leurs proches
Ariitaimai, une étudiante tahitienne de 18 ans, a reçu un colis rempli de mets de sa terre natale pour Noël, marquant sa première célébration des fêtes en métropole. En raison des tarifs élevés des billets d’avion, nombreux sont les étudiants ultramarins qui choisissent de rester en France pour les vacances. Par exemple, Farouk de Mayotte évoque l’impossibilité de rentrer en raison des coûts prohibitifs, bien que des aides existent pour certains étudiants, notamment les néobacheliers. D’autres, comme Alexandre de la Réunion, se regroupent avec des amis pour partager un repas festif, recréant un semblant d’esprit familial, tandis que Chloé de Nouvelle-Calédonie prévoit de célébrer avec son frère. Les étudiants expriment un sentiment de nostalgie face à la différence entre Noël en métropole et celui sous les cocotiers. Pour atténuer cette solitude, des événements sont organisés, comme le brunch de Noël ultramarin à Paris, où les étudiants préparent ensemble des spécialités locales, favorisant la convivialité. Bien que l’adaptation à la vie en métropole soit parfois difficile, ces moments partagés offrent du réconfort face aux défis de la période des fêtes.
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« Une saveur unique » : l’ingéniosité des étudiants ultramarins pour célébrer Noël loin de leurs familles
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